À tous ceux d’entre vous qui ont assisté à un séminaire Jobvalu (HiringSmart) au cours de la dernière année durant laquelle nous élaborons sur ce qui fait que les employés issus de la génération du baby-boom et de la génération X pensent que la nouvelle population active vient de Mars. Suite à plusieurs demandes,voici un résumé de ce qui est partagé durant ces ateliers.
Premièrement, nous avons survécu au fait d’être nés de mères qui fumaient ou qui buvaient lorsqu’elles étaient enceintes. Elles ont pris de l’aspirine, ont mangé de la sauce à salade au fromage bleu, du thon en boîte et n’ont pas subi de tests de diabète.
Ensuite, après avoir subi ces traumatismes, on nous couchait sur le ventre dans nos bassinettes enduites de peinture de couleur éclatante à base de plomb. Il n’y avait pas de couvercles à l’épreuve des enfants sur les bouteilles de médicaments ou de taquets de sécurité sur les portes et armoires et, quand nous nous promenions en bicyclette, nous ne portions pas de casque. Sans compter le risque que nous prenions en faisant de l’autostop.
Quand nous étions bébés ou enfants, nous nous promenions en automobile sans siège d’auto, siège d’appoint, ceinture de sécurité ou coussin gonflable. Faire un tour à l’arrière d’une camionnette lors d’une journée chaude était toujours un petit plaisir spécial.
Nous buvions de l’eau à partir du boyau d’arrosage et NON PAS à partir d’une bouteille. Nous partagions une boisson gazeuse avec quatre amis, à partir de la même bouteille, et PERSONNE n’est mort. Nous mangions des petits gâteaux, du pain blanc et du vrai beurre et nous buvions du Kool-Aid fait avec du sucre, mais nous n’étions pas obèses pour autant parce que…
NOUS ÉTIONS TOUJOURS DEHORS,
EN TRAIN DE JOUER !
Nous quittions la maison tôt le matin pour jouer toute la journée en autant que nous étions de retour quand les lampadaires s’allumaient.
Toute la journée, personne ne pouvait nous joindre. Et nous étions bien. Nous passions des heures à construire nos boîtes à savon à partir de ferraille pour les conduire jusqu’au bas de la côte et c’est là que nous constations que nous avions oublié les freins. Après nous être retrouvés dans les buissons à quelques reprises, nous avons appris à régler le problème.
Nous n’avions pas de Playstation, Nintendo, X-Box, aucun jeu vidéo, ni 150 canaux sur le câble, pas de film sur vidéo ni de DVD, pas de son multicanal ni de CD, pas de téléphone cellulaire, pas d’ordinateur personnel, pas d’Internet ni de bavardoir…
NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions pour les retrouver ! Nous sommes tombés des arbres, nous nous sommes blessés en nous infligeant des coupures, en nous brisant des os et des dents et ces accidents n’ont entraîné aucune action en justice. Nous avons mangé des vers et des pâtés de terre et les vers n’ont pas survécu à l’intérieur de notre corps. Nous avons inventé des jeux avec des bâtons et des balles de tennis et, bien que nous ayons été avertis que cela pourrait se produire, peu d’entre nous ont perdu un œil.
Nous prenions notre bicyclette ou marchions pour nous rendre chez notre ami, frappions à la porte ou sonnions ou, simplement, nous entrions et leur parlions! Ceux qui n’ont pas eu à apprendre à faire face à la déception. Imaginez!
L’idée qu’un parent puisse avoir à nous tirer d’affaire si nous enfreignions la loi nous était inconnue. En fait, ils étaient du côté de la loi! Ces générations ont produit les meilleures personnes pour prendre des risques et résoudre des problèmes ainsi que les meilleurs inventeurs de tous les temps! Les 50 dernières années ont été une explosion d’innovations et de nouvelles idées. Nous avions la liberté, l’échec, le succès et la responsabilité et nous avons appris COMMENT FAIRE FACE À TOUT ÇA!