Page 14 - À la découverte de soi
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À la découverte de Soi


                 chose. Puisque les atomes ne meurent pas et que nous sommes
                 composés d’atomes, comment pourrions-nous mourir ?


                    Notre corps se détériorera et mourra, mais pas notre essence
                 véritable. À la Source, nous sommes la vie en constante
                 transformation. Penser que nous pouvons nous séparer de notre
                 Source est aussi insensé que la vague qui s’adresserait à l’océan
                 et lui dirait : « Je n’ai pas besoin de toi. Je peux survivre sans
                 toi ! » La vague peut-elle réellement survivre en dehors de
                 l’océan ? Et y aurait-il un océan sans l’accumulation de plusieurs
                 vagues ? Et y aurait-il des vagues sans les multitudes de gouttes
                 d’eau qui les composent ?

                    Il en est ainsi des êtres humains. Le livre Un cours en miracles
                 nous enseigne que notre ego, notre machine, croit vraiment qu’il
                 n’a pas besoin de la Source pour survivre et que nous ne sommes
                 pas reliés aux autres. Nous portons ainsi l’illusion d’être séparés
                 les uns des autres. C’est la raison pour laquelle nous avons créé
                 des corps physiques pour supporter l’illusion de la séparation du
                 Tout. Nous croire séparés de la Source est donc aussi ridicule
                 qu’une vague ne croyant pas à l’océan.

                    Chaque fois que nous ne respectons pas ou n’aimons pas les
                 autres, chaque fois que nous avons l’impression qu’une autre
                 personne n’est pas reliée à la Source, nous affirmons, en réalité,
                 que des parties de nous-mêmes ne méritent pas d’être aimées
                 et respectées, et que nous ne sommes pas liés aux autres et à la
                 Source. C’est comme si nous disions à la Source que nous ne
                 l’aimons pas, que nous n’avons pas besoin d’elle et que nous
                 ne voulons pas en faire partie, ni d’elle, ni du grand Tout, ni du
                 plan divin. Nous voulons jouer la partie seuls parce que nous en
                 savons plus, que nous sommes meilleurs et plus spéciaux que
                 les autres, que ces derniers sont inférieurs à nous et ne méritent
                 pas de faire partie du grand jeu que l’on appelle la « vie ». Nous
                 devons nous arrêter et observer ce que cette perception a créé :
                 un monde d’illusion et d’autosatisfaction. En pensant et en


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